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  • Ce blog publie des reproductions de travaux d'arts plastiques fabriqués par des collégiens franciliens. Actuellement il y en a 174. Vous trouverez aussi trente-huit œuvres du patrimoine, utilisées comme support d'enseignement.
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20 janvier 2017

INFO SUR UNE SÉQUENCE (4ème)

S'inspirer de Keith Haringartiste new-yorkais (1958-1990)

Qu'est-ce qui était demandé ? A partir de documents reproduisant des oeuvres de Keith HARING, il s'agissait de s'inspirer du style graphique de l'artiste, dans deux cadres contigüs, l'un carré et l'autre rectangle soit en tout un format 23X15 cm). Après quelques esquisses au brouillon, il était possible de choisir des outils librement mais seulement pour un résultat final en noir et blanc.

Première question : Ca veut dire quoi, au juste, "s'inspirer" ?

Une recherche d'équilibre entre copie et apport d'éléments extérieurs. Ils convoquent ici impérativement, sur le plan technique, au moins la ligne, et/ou les nuances de gris. En somme, prendre le travail de Keith HARING comme point de départ, puis s'en éloigner mais sans l'oublier complètement ! En somme, faire une simple copie, serait comme rester "collé" à son style, mais à l'opposé, si son style était au final non reconaissable dans le rendu, il y aurait tout autant hors sujet. Il s'agit ainsi de chercher une subtile zone déquilibre, évitant à la fois la copie et l'oubli.

Deuxième question : Qu'est-ce qu'on voit, avec Keith Haring 

D'emblée s'impose de départager trois groupes d'éléments :  les "motifs décoratifs", les "personnages", et les "situations".

Et nous arrivons à la conclusion que les situations entre personnages existent bel et bien, mais sans être non plus totalement claires, lisibles. Une intention de narration est présente, mais sans être explicite. C'est là tout l'intérêt car permettant plusieurs lectures, échappant à l'omniprésence du style publicitaire dominant. L'oeuvre de K. HARING est par ailleurs une tension permanente entre aspect épuré (lignes claires se détachant nettement du fond) et désordre (l'accumulation des motifs tend vers un certain chaos). Il en va de même avec les situation, à la fois simples mais faussement évidentes : le niveau narratif lui aussi est traversé par cette opposition de l'évident et du polysémique. On pourrait alors forger l'expression de "narration vague" ou de "narration ouverte"

Et si on regardait des vidéos ? 
Première vidéo : Un reportage d'un journal télévisé de la chaîne américaine CBS sur les débuts de  l'artiste new-yorkais, investissant les couloirs du métro  
  • A l'époque, les zones prévues pour les affiches dans les couloirs du métro new-yorkais, entre deux campagnes de publicité, étaient recouvertent de papier noir, en attendant.
  • Keith H. les a souvent investies à la craie blanche, traçant ainsi ses graphismes et ses personnages en blanc sur fond noir, ce qui ressortait bien, était encadré par une bordure, et  u par un très grand nombre de gens.
  • C'est ce qui a contribué à le rendre célèbre.
Deuxième vidéo : Un documentaire sur les œuvres de Keith Haring et son succès international
  • ses interventions picturales à fresque dans un quartier défavorisé, faisant peindre les habitants avec lui (quel rôle social de l'art ?)
  • ses sculptures destinées aux jardins d'un hôpital pour enfants (rôle thérapeuthique de l'art ?)
  • son intervention picturales à fresque sur le mur de Berlin en 1986 (art engagé ? quel message, quel positionnement ?)
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